Pourquoi ? Le centre-ville, avec la circulation et le chauffage, est sous un léger "dôme de pollution". Ces particules créent une brume qui bloque une partie du soleil vif.

Alors COURAGE ! Novembre achève, et même si décembre est plus noir, il est souvent plus... lumineux!

Fait étonnant : le soleil n'est pas le même partout en ville! Les chiffres (1981-2010) montrent un microclimat à Montréal.
-> Aéroport (YUL) : 2 051 heures de soleil / an
-> Centre-ville (McGill) : 2 015 heures / an
(Une 40aine d'heures en moins au centre-ville!)

En décembre, on reçoit plus de visites de dômes d'air arctique (anticyclones). Cet air est sec et stable, ce qui donne des journées courtes, mais souvent claires et ensoleillées! ☀️

Pourquoi ce paradoxe ? Ce n'est pas la durée du jour, mais le type de temps.
Novembre est le mois des dépressions. L'air froid arrive sur les Grands Lacs et le fleuve encore doux, ce qui forme des nuages (et des nuages!) gris et persistants. ☁️

On pourrait croire que c'est décembre, avec les jours les plus courts, mais non.
Selon les normales climato (aéroport Trudeau) :
-> Novembre : 81,1 heures de soleil
-> Décembre : 86,1 heures (5h de plus!)

Ce n'est donc pas un OVNI, mais une manœuvre responsable pour éviter les débris spatiaux 🗑️.

Préparez-vous à revoir ce spectacle fascinant, car le Québec est sur la trajectoire de ces lancements en orbite polaire! 🔭

2. 𝐋𝐚 𝐥𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐛𝐫𝐢𝐥𝐥𝐚𝐧𝐭𝐞 ☀️:
À 18h, il fait noir au sol, mais la fusée était encore illuminée par le Soleil à haute altitude. Le carburant libéré (hydrogène et oxygène liquide) gèle en milliards de cristaux de glace ❄️ qui agissent comme un miroir géant, reflétant la lumière du Soleil vers nous!

1. 𝐋𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞 𝐞𝐧 𝐬𝐩𝐢𝐫𝐚𝐥𝐞 ✨:
Après avoir libéré son satellite, la fusée tourne sur elle-même pour se stabiliser et vide son carburant restant dans l'espace. Le carburant éjecté d'un objet en rotation crée cette magnifique spirale!

🤖 𝗟'𝗜𝗔 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 𝗰𝗼𝗽𝗶𝗹𝗼𝘁𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘅𝗽𝗲𝗿𝘁𝘀
Une partie du budget va aux supercalculateurs et à l'intelligence artificielle qui gérera les prévisions de base, l̲i̲b̲é̲r̲a̲n̲t̲ ̲l̲e̲s̲ ̲m̲é̲t̲é̲o̲r̲o̲l̲o̲g̲u̲e̲s̲ ̲p̲o̲u̲r̲ ̲q̲u̲'̲i̲l̲s̲ ̲s̲e̲ ̲c̲o̲n̲c̲e̲n̲t̲r̲e̲n̲t̲ ̲s̲u̲r̲ ̲l̲'̲a̲n̲a̲l̲y̲s̲e̲ ̲d̲e̲s̲ ̲t̲e̲m̲p̲ê̲t̲e̲s̲ ̲v̲i̲o̲l̲e̲n̲t̲e̲s̲ ̲e̲t̲ ̲d̲e̲ ̲l̲e̲u̲r̲s̲ ̲i̲m̲p̲a̲c̲t̲s̲ ̲s̲u̲r̲ ̲v̲o̲t̲r̲e̲ ̲s̲é̲c̲u̲r̲i̲t̲é̲.̲

🛰️ 𝗖𝗼𝗺𝗯𝗹𝗲𝗿 𝗹𝗲𝘀 « 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘀 » 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗿𝗲́𝘀𝗲𝗮𝘂
Le réseau de surveillance a des « lacunes », particulièrement dans le Nord où les stations sont très éloignées.
L'$ servira à installer de nouvelles infrastructures (stations, radars, etc.) qui amélioreront les prévisions pour tout le pays.

🌊 𝗠𝗶𝗲𝘂𝘅 𝗽𝗿𝗲́𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗼𝗻𝗱𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗶𝗱𝗲𝘀
L'$ servira à créer un système coordonné pour avertir plus vite de « crues soudaines », un enjeu majeur de sécurité publique.

🎯 𝗗𝗲𝘀 𝗮𝗹𝗲𝗿𝘁𝗲𝘀 + « 𝗶𝗻𝘁𝗲𝗹𝗹𝗶𝗴𝗲𝗻𝘁𝗲𝘀 »
On passe d'une météo qui décrit un phénomène à une météo qui annonce un risque.
• Avant: « Il va tomber 50 mm de pluie » (un seuil).
• Demain: « Ces 50 mm de pluie risquent de provoquer une inondation dans tel secteur » (un impact).
Plus concret -> bonnes décisions.

• Mtl (oct) = 130 mm (normale=103 mm)
• Québec: 85 % de ses pluies normales).
• Kuujjuaq : à cause de la chaleur record, seulement une trace de neige. (normale de neige pour octobre : 21,3 cm).

🌧️ Mois sec pour plusieurs régions du Québec, dont Trois-Rivières: + de 10 jours consécutifs sans pluie.
Tempête automnale (30 et 31), alimentée par les restes de l'ouragan Melissa, a fortement touché le sud du Québec.
• Mtl, Laurentides, Lanaudière, Montérégie: 60 à 80 mm.

🌡️ Températures exceptionnelles:
* Mtl: moyenne = 11,2°C (normale de 8,9°C).
* Vague de chaleur: du 5 au 7 -> records ++.
* Val-d'Or, 5 oct: 29,0°C (ancien record: 22,2°C/1972).
• Kuujjuaq: moyenne = 5,4°C (normale : 0,8°C) et
12 jours avec un max > 10°C (normale: moins de 2 jours.

🌍Melissa démontre l'effet du changement climatique. Des océans qui se réchauffent fournissent le carburant nécessaire à ces intensifications extrêmes, rendant plus probables les tempêtes des catégories 4 et 5.
Propos extraits du Scientific American www.scientificamerican.com/author/andre...

📈 3. 𝐔𝐧𝐞 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐬𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 "𝐞𝐱𝐩𝐥𝐨𝐬𝐢𝐯𝐞"
Melissa a connu 2 phases distinctes d'𝙞𝙣𝙩𝙚𝙣𝙨𝙞𝙛𝙞𝙘𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙧𝙖𝙥𝙞𝙙𝙚 (une augmentation fulgurante de la vitesse des vents). Fait stupéfiant, elle a continué de s'intensifier même en approchant la Jamaïque, ignorant la friction terrestre qui aurait dû l'affaiblir.

🐢 2. 𝐔𝐧𝐞 𝐥𝐞𝐧𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐝𝐨𝐱𝐚𝐥𝐞
Melissa se déplace à environ 5-8 km/h. Normalement, une tempête aussi lente s'auto-détruit remontant l'eau froide des profondeurs, la privant de son carburant.
Mais la chaleur était si profonde, que le brassage n'a fait que remonter plus d'eau chaude et nourrir Mélissa.

🌡️ 1. 𝐔𝐧 𝐜𝐚𝐫𝐛𝐮𝐫𝐚𝐧𝐭 𝐨𝐜𝐞́𝐚𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐱𝐜𝐞𝐩𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥
Le moteur d'un ouragan, c'est l'eau chaude. Melissa s'est trouvée stationnée au-dessus des eaux les plus chaudes de l'Atlantique, atteignant 30°C, et sur 60 m de profondeur.
C'est un immense réservoir d'énergie.