Mes slides de résumé sont disponibles ici :
romainespinosa.com/alimentation...

L'étude est disponible ici :
www.nature.com/articles/s41...

En creusant dans les annexes pour la France, une alimentation 100% végétale permettrait
--> D'éviter 3320 morts prématurées par an en 2030
--> De gagner 19,9 millions d'€ en productivité et 16,5 millions d'€ en termes de valorisation de la vie gagnée par an.

Ces morts ont un coût double : pour le marché (travailleurs moins productifs) et pour les gens eux-mêmes qui vivent moins longtemps.
--> L'alimentation végétale permettrait de gagner 1.1% du PIB mondial en productivité e 0.7% du PIB mondial pour la valeur de la vie.

--> L'impact est le plus grand en Europe (jusqu'à -21%) car l'agriculture intensive y est très présente et la densité de la population est élevée.

L'impact sur la mortalité est conséquent :
--> Une alimentation végétale permettrait d'éviter 236.000 morts prématurées par an, soit 6% de toutes les morts applicables à ces pollutions atmosphériques).

• Au niveau de la France, je suis allé fouiller les annexes, et on a des impacts encore plus prononcés.
• L'alimentation végétale permettrait de diminuer de 19% la pollution aux particules fines et de 6% la pollution à l'ozone.

En incluant les émissions non-agricoles, l'alimentation 100% végétale permettrait :
• De diminuer de 7% les émissions totales de particules fines
• De diminuer de 4% les pollutions à l'ozone.

• On note que les aliments d'origine animale ont un impact 10 à 1000 fois supérieur à celui des produits d'origine végétale.

• En 2030, les auteurs estiment que l'élevage sera responsable de 80~84% des émissions agricoles d'ammoniac et de méthane.
• Une alimentation 100% végétale permettrait de réduire les émissions agricoles de 84~86% environ au niveau mondial.

Les auteurs simulent comment ces alimentations changeraient le production alimentaire, ce qui changerait les émissions, donc l'exposition aux polluants, donc la mortalité.

--> Ils estiment l'impact sur la mortalité prématurée et quantifient les coûts monétaires associés.

Dans cette nouvelle étude, les auteurs analysent l'impact de trois scénarios alimentaires par rapport à la situation de référence qui est "business-as-usual" (rien ne change).

• L'élevage contribue à la pollution atmosphérique par les émissions d'ammoniac (fumier, fertilisants) qui créent ensuite des particules fines.
• L'élevage émet également du méthane qui génère des zones d'ozone.
• Ces deux phénomènes augmentent la mortalité des personnes exposées