le véritable univers se loge dans cette minuscule et inexpugnable cellule de l'âme où l'on est enfin seul et par conséquent, enfin tout entier.
le véritable univers se loge dans cette minuscule et inexpugnable cellule de l'âme où l'on est enfin seul et par conséquent, enfin tout entier.
Mon imagination est une force neutre, elle glisse sur des illusions perdues, des liens distendus, des rêves oubliés.
Une rencontre, comme toi est une chance.
Mon imagination est une force neutre, elle glisse sur des illusions perdues, des liens distendus, des rêves oubliés.
Une rencontre, comme toi est une chance.
Les adultes n'ont pas cette excuse qui abandonnent leur sens critique aux fantasmes.
Les adultes n'ont pas cette excuse qui abandonnent leur sens critique aux fantasmes.
/2
/2
je pense au kintsugi cet art de la réparation, une alchimie de la brèche, de la fêlure, de la blessure,soupoudrer d'or, la faille devenant ligne de force.
je pense au kintsugi cet art de la réparation, une alchimie de la brèche, de la fêlure, de la blessure,soupoudrer d'or, la faille devenant ligne de force.
bienvenue chez toi cher Boualem.
bienvenue chez toi cher Boualem.
Et cette chanson, brève, vite recouverte par la chute du flocon, est un secret volé au silence de la nature endormie.
fin
Et cette chanson, brève, vite recouverte par la chute du flocon, est un secret volé au silence de la nature endormie.
fin
/4
/4
/3
/3
Le silence épais, cotonneux, avale les bruits du monde, ne laissant subsister que l'écho de ce pas de bottes.
/2
Le silence épais, cotonneux, avale les bruits du monde, ne laissant subsister que l'écho de ce pas de bottes.
/2
/1
/1
Ce n'est pas le violet doucereux des bonbons de l'enfance.
Il y a là une stridence, une amertume qui n'est pas sans charme.
C'est l'odeur qui le veut, si dense, si mauve-foncé, qu'elle pique le nez avant d'apaiser l'esprit.
Ce n'est pas le violet doucereux des bonbons de l'enfance.
Il y a là une stridence, une amertume qui n'est pas sans charme.
C'est l'odeur qui le veut, si dense, si mauve-foncé, qu'elle pique le nez avant d'apaiser l'esprit.
où non,
l'unique plante qui nous a été donnée.
Il n'y a pas d'autre jardin.
/5
#ombres
où non,
l'unique plante qui nous a été donnée.
Il n'y a pas d'autre jardin.
/5
#ombres
Et c'est peut-être là notre seule véritable liberté, et notre seule servitude : accepter cette mosaïque imparfaite,
faite de nos élans d'aurore et de nos vieux renoncements d'après-midi.
/4
Et c'est peut-être là notre seule véritable liberté, et notre seule servitude : accepter cette mosaïque imparfaite,
faite de nos élans d'aurore et de nos vieux renoncements d'après-midi.
/4
des cicatrices que la vie, main lourde et maladroite, nous a laissées, et de cette sève obstinée qui monte et nous pousse à chaque printemps.
/3
des cicatrices que la vie, main lourde et maladroite, nous a laissées, et de cette sève obstinée qui monte et nous pousse à chaque printemps.
/3
/2
/2
/2
/2
le cinquantenaire s'endort,
or sur l'acier froid.
le cinquantenaire s'endort,
or sur l'acier froid.