Didier Marchal
didiermarchal.bsky.social
Didier Marchal
@didiermarchal.bsky.social
Fond de sac.
La citadelle intérieure c'est l'espace sacré que les grandes tempêtes de l'Histoire et les petites mesquineries du quotidien ne sauraient altérer.
le véritable univers se loge dans cette minuscule et inexpugnable cellule de l'âme où l'on est enfin seul et par conséquent, enfin tout entier.
November 13, 2025 at 11:14 PM
merci Lou.
Mon imagination est une force neutre, elle glisse sur des illusions perdues, des liens distendus, des rêves oubliés.
Une rencontre, comme toi est une chance.
November 13, 2025 at 6:08 PM
Le sevrage de réalité pour beaucoup d'enfants, les rend impuissants, seuls face aux illusions, aux narratifs dominants conçus par des algorithmes.
Les adultes n'ont pas cette excuse qui abandonnent leur sens critique aux fantasmes.
November 13, 2025 at 10:09 AM
Un vaisseau de terre cuite, un peu friable, qui choisit d'accueillir non point l'eau claire, mais le flux trouble des fréquences de la terre.
/2
November 13, 2025 at 9:32 AM
les belles photos ne devraient pas tarder.
November 13, 2025 at 6:22 AM
beau texte.
je pense au kintsugi cet art de la réparation, une alchimie de la brèche, de la fêlure, de la blessure,soupoudrer d'or, la faille devenant ligne de force.
November 12, 2025 at 11:10 PM
ce tableau de Olga Borisovna Bogaevskaya est si intense, comme cet ongle caressant avec légèreté l'avant bras, frissonnant de surprise, instant en équilibre, hésitant entre le réel et l'éternité.
November 12, 2025 at 10:56 PM
Les prisons d'opinions pacifiques sont une honte.
bienvenue chez toi cher Boualem.
November 12, 2025 at 4:04 PM
Que la lumière soi.
November 12, 2025 at 3:59 PM
Le monde extérieur est un chaos de vent et de flocons, mais ici, sous le pas, il y a cette note pure, ce rappel de la sève qui monte.
Et cette chanson, brève, vite recouverte par la chute du flocon, est un secret volé au silence de la nature endormie.

fin
November 12, 2025 at 3:58 PM
​Ce n'est pas un grincement de cuir gelé, non, mais une stridulation mince, presque métallique, que le froid exacerbé et qui réveille un chant de cigale. Une vibration aigüe, pressante, que l'on n'attendait plus.
/4
November 12, 2025 at 3:53 PM
De lourds cuirs, brunis par la terre et le temps, fidèles, presque organiques, comme une seconde peau qui aurait le don de se souvenir de toutes les saisons. Elles mastiquent la neige fraîche, la pressent, l'écrasent, et, à chaque retrait du talon, un miracle se produit.
/3
November 12, 2025 at 3:52 PM
Pourtant, il y a la marche, le pied qui s'enfonce.
Le silence épais, cotonneux, avale les bruits du monde, ne laissant subsister que l'écho de ce pas de bottes.
/2
November 12, 2025 at 3:50 PM
La tempête. Non pas le déchaînement marin, rugueux, mais une fureur plus intime, celle qui tord les branches nues sous le poids d'une neige soudaine, précoce, une insulte à l'automne qui s'épuise.
/1
November 12, 2025 at 3:49 PM
les odeurs échappent à la conscience. En général, la lavande a un effet relaxant, chez moi, elle a un effet stimulant presque irritant.
November 12, 2025 at 2:34 PM
ce violet si tendre, un peu assoupi par la chaleur du jour qui s'achève.
Ce n'est pas le violet doucereux des bonbons de l'enfance.
Il y a là une stridence, une amertume qui n'est pas sans charme.
C'est l'odeur qui le veut, si dense, si mauve-foncé, qu'elle pique le nez avant d'apaiser l'esprit.
November 12, 2025 at 11:15 AM
Le choix, s'il existe, ne porte pas sur la graine, mais sur la façon dont on va la laisser fleurir,
où non,
l'unique plante qui nous a été donnée.
Il n'y a pas d'autre jardin.

/5

#ombres
November 12, 2025 at 8:50 AM
​On ne choisit pas d'avoir l'échine souple, pas plu que le regard bleu, brun, doré, on est cela.
Et c'est peut-être là notre seule véritable liberté, et notre seule servitude : accepter cette mosaïque imparfaite,
faite de nos élans d'aurore et de nos vieux renoncements d'après-midi.

/4
November 12, 2025 at 8:48 AM
Ce que l'on est, c'est ce mélange un peu terreux, souvent indocile, de l'enfance qui ne passe jamais tout à fait,
des cicatrices que la vie, main lourde et maladroite, nous a laissées, et de cette sève obstinée qui monte et nous pousse à chaque printemps.

/3
November 12, 2025 at 8:45 AM
​Non, l'on n'est pas une simple étoffe que l'on dévide, ni une palette de couleurs ou l'on piocherait à son gré !
/2
November 12, 2025 at 8:43 AM
​Non, l'on n'est pas une simple étoffe que l'on dévide, ni une palette de couleurs où l'on piocherait à son gré !

/2
November 12, 2025 at 8:13 AM
Arche de soleil,
le cinquantenaire s'endort,
or sur l'acier froid.
November 11, 2025 at 10:48 PM
partageons ce magot!
November 9, 2025 at 7:04 PM