Un grand merci à @metoomedia.org
pour cette mise en valeur du sujet. Il nous faut continuer à en parler. J'en discutais récemment avec les avocats qui défendent les victimes : ces faits sont encore très récurrents.
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Tout à fait, prudence est de rigueur, mais les études écartent pas mal de biais, et c'est une partie de l'explication qu'admettent désormais les spécialistes (sans en faire une panacée, bien sûr).

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C'est court, c'est léger, mais les récits sélectionnés seront, on l'espère, sucrés et rafraîchissants.

C'est à paraitre le dimanche, pour accompagner les longues après-midi au soleil.

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Désormais rien d’autre que l’amertume ne pousse sur les gravats et le sang : "Plus personne ne peut s'instruire. Une génération va grandir sans éducation. Ils auront huit, dix ans et n’auront rien d’autre en tête que la violence et la faim, vous imaginez ce que ça va donner ?", regrette Amal.

Qu’on ne s’y trompe pas : bien sûr que les découvertes scientifiques étaient rares ; la plupart des études se résumaient à des analyses de base. Mais c’était suffisant pour nourrir des vocations.

Avant la guerre, faire de la science à Gaza relevait déjà du tour de force. Le matériel scientifique qui ne coûtait pas trop cher finissait sur la liste des importations interdites par Israël. Et pourtant, malgré le manque, malgré la violence, la science a essaimé...

Dans les derniers moments avant de partir, il cuisinait à même le sol, un réchaud en guise de gazinière.

Depuis l’Egypte, Ahmed Hilles liste les chercheurs disparus. "Ce n’est pas de la désinformation. On les connaît. Ils avaient une famille, certains étaient nos amis", plaide l’expert, autrefois à la tête de l’Institut national de l’environnement et du développement à Gaza.

L’exil d’Amal n’est pas une fuite, dit-elle, mais un acte de préservation : "Continuer à publier, signer de mon nom gazaoui des articles dans les revues internationales est une des seules armes qu’il nous reste contre l’oubli".

Celle d'Amal, 56 ans, doyenne des études de l'université d'Al-Azhar, a été bombardé, puis grimé en synagogue par Tsahal.
Les tirs sur sa maison, le manque de nourriture et les enterrements, sans cesse, l'ont obligé Amal à demander l'asile en France, en février 2024.

Des douze universités que comptait la zone, une densité comparable à des villes savantes telles que Cambridge ou Oxford au Royaume-Uni, aucune n’a été épargnée depuis les attentats du 7-Octobre. 90 % ont été réduites à l’état de poussière, selon l'ONU.