Amélie Bertrand
banner
ameliebertrand.bsky.social
Amélie Bertrand
@ameliebertrand.bsky.social
930 followers 73 following 450 posts
Journaliste Danse - Fondatrice et rédac' cheffe @dansesaveclaplume.com Passée par les rédactions web de M6, Europe 1 (de la grande époque), NRJ Groupe, TF1, L'Internaute. Féministe Tendance Balletomane compulsive mais pas que Sur Lyon et en mouvement
Posts Media Videos Starter Packs
Moi : Oula le gros coup de fatigue à 13h ! Qu'est ce qui se passe.
Puis réalisé que j'ai enchaîné deux nuits de 4h de sommeil (aka concours et gros souci technique tellement il y a eu de monde) et que je ne n'ai pas pris de vrai repas depuis 24h. Hum. Y aurait-il un lien de cause à effet ?
Lui un peu plus perfectible dans sa deuxième variation, mais beaucoup d'allant aussi, sans peur. Un très joli adage. Deux jeunes qui ont travaillé avec attention et qui ont grand plaisir à danser.
Un mot enfin sur le super pas de deux des paysans de Elizabeth Partington et Théo Ghilbert. Un plaisir de découvrir de jeunes talents ! Elle, dès qu'elle entre en scène, tu sais déjà que tout va bien se passer. Super assurance, danse soignée et vive, un ballon qui fait plaisir à voir, extra.
dans l'après-midi, et je lui disais que je faisais peu attention à ça. Et j'avais complétement oublié notre conversation quand l'acte 2 a commencé, le fait est que ça m'a sauté aux yeux (et ce n'est en aucun cas un reproche fait à la danseuse, jamais).
...choses auxquelles je ne prête pas du tout attention. Mais la grande maigreur de son haut du corps m'a en partie empêchée de rentrer dans son histoire. Ça me perturbait vraiment. Ça ne m'avait jamais frappé avant chez elle (notamment dans le Forsythe l'année dernière). J'en parlais avec une amie
Très partagée sur la Myrtha de Hohyun Kang. Danse absolument somptueuse, d'une qualité rare, qui montre si bien le vol, l'insaisissable. Beaucoup d'esprit. Peut-être m'a-t-il manqué un tout petit peu d'autorité.
Par contre, et vraiment je suis contre le body-shaming, et ce sont en général des...
C'est intéressant parce que je me suis dis la même chose avec Valentine Colasante dans "Thème et Variations".
Par exemple le final à genoux pour Marc Moreau, il y avait vraiment cet esprit romantique tout du long. Je regrette cependant que ces deux artistes aient essayé de faire ce qu'ils pensent que l'on attend deux dans Giselle, quitte à gommer leurs qualités, leurs atouts, ce qui fait leur personnalité.
Acte deux + harmonieux. On restait dans quelque chose de conformisme (et tjs assez crispé chez elle dès qu'elle est en solo), mais une belle douceur se dégageait de leur duo. Il y avait quelque chose de très romantique - la femme insaisissable puis qui pardonne - attendu mais qui fonctionnait bien.
Une clarté, on comprend tout. On comprend vraiment de quoi elle meurt - son cœur qui s'arrête - elle cherche l'air, à respirer. Tout est juste et sincère, même quand elle s'effondre.

Marc Moreau sincère tout du long. Mais très, trop, effacé. On a du mal à saisir son personnage..
Une biche effarouchée en permanence (doublé d'une crispation du haut du corps dès qu'elle danse seule).
Et puis la scène de la folie. Peut-être parce qu'il n'y a plus rien à danser, juste pour à être et à vivre, elle est enfin elle-même. Et ce furent cinq minutes saisissantes. Une immense sincérité
Giselle hier avec Léonore Baulac et Marc Moreau. Impressions mitigés mais jolie soirée globale.
Du côté des deux protagonistes, premier acte assez moyen. Elle perd tout de son naturel pour être ce qu'elle pense qu'il faut que Giselle soit, ce que l'on est censé attendre de Giselle. Cela donne...
...collectif que ses individualité. Le programme ouvre l'ère de Pontus Lidberg à la direction, et vraiment c'est prometteur.
La suite cet hiver avec la re-création Casse-Noisette de Benjamin Millepied.
Plein de choses ! Pièce à la fois lyrique, mystérieuse et drôle. Met en avant la personnalité de chacun et chacune.
Donc au final, malgré la première pièce quand même assez oubliable, on a une belle soirée d'ouverture, qui met vraiment en avant les qualités de la troupe, aussi bien dans son...
Mais propose un très beau travail d'ensemble, de corps de ballet, en éprouvant la technique classique. C'est une pièce virtuose et très engageante. On peut se rassurer sur l'avenir de la technique académique au Ballet de Nice.
Puis "Loin" de Sidi Larbi Cherkaoui, très belle pièce contemporaine.
Le lendemain, retrouvailles avec le Ballet Nice Méditerranée. Après des années compliquées (!) avec la direction précédente, la troupe semble avoir trouvé un beau chemin. Une soirée en deux temps bien conçue. D'abord la création "Nocturne" de Juliano Nunes. De la danse au kilomètre sans originalité
Puis création de "See You" de Paul Lightfoot. Un mec hyper doué qui a tellement de métier et qui sait tellement bien faire les choses. Mais ça tourne vite en rond (et c'est sans Sol León, et bien ça se sent dans la dramaturgie). Mais avec une troupe démente, très investie, tout passe.
La dernière fois que je l'avais vu, c'était avec l'ONP et j'en avais gardé le souvenir d'un truc assez clinique, froid.
Omg ce n'est pas du tout ça (imaginez plutôt le première épisode de The Barre Project avec Tiler Peck - d'ailleurs les fans de Balanchine adorent d'autant plus Herman Schmerman).
Deux passionnantes soirées sur la Côte d'Azur.
D'abord les Ballets de Monte Carlo, toujours dans une forme éblouissante. Quelle troupe ! Que de personnalités !
Herman Schmerman de Forsythe : un régal total, jouissif ! La peine la plus dure du maître. Ils en font une pure gourmandise. Jubilatoire.
Cela m'a fait plonger dans mes archives et relire celui de 2013. On pleure. "On va être triste qu'il monte Premier danseur car on ne le verra plus en Concours (rires)". Vous ne voulez pas savoir de qui on parle.
Première danseuse. Mais force est de reconnaître que, depuis deux saisons, elle m'épate à chaque fois, quoi qu'elle danse, elle marque la scène et donne le ton. Il y a tellement de paramètres pour mener une carrière.
Ça me fait penser aux carrières qui vont et viennent. Je pouvais défendre Colasante par ex, dans certains rôles, avec son énergie, sa force de conviction. Mais depuis deux-trois, je la troupe plus éteinte, elle marque moins.
À l'inverse, je n'aurais pas crier au scandale si Stojanov était restée...
Et lui sait occuper ces trop grandes scènes, c'est vraiment la pièce qui semblait la seule à sa place à Bastille (même si tout est mieux à Garnier).
Jolie danse sur Bernstein. Hohyun Kang éclatante, Inès Mcintosh bondissante. Roxane Stojanov en reine et leadeuse pour terminer, un vrai tempérament