Acavi4
LightNews LightNews
acavi.bsky.social
Acavi4
@acavi.bsky.social
43 followers 300 following 0 posts
Membre de StopVEO, Enfance sans violence - Féministe 💜💪🏼 - Traductrice ✍️ - Terminologue 🤷🏻
Posts Replies Media Videos
Reposted by Acavi4
noustoutesorg.bsky.social
Les chiffres parlent :
➡️ 60% des violences sont de nature sexuelle (dont 11% de viols)
➡️ 9 agresseurs sur 10 sont des hommes, souvent de la Police Nationale
➡️42% des violences surviennent lorsque les victimes cherchent de l'aide auprès de la police/gendarmerie
➡️15% des victimes étaient mineures

2/4
Sur cette diapositive on trouve un diagramme circulaire qui présente la qualité des personnes qui ont témoigné : 78,6 % témoignent en tant que victimes, 11,7 % en tant que témoins et 9,7 % en tant que proches de victimes. Texte : Les femmes et les personnes non-binaires sont les premières victimes des violences sexistes et sexuelles commises par les forces de l'ordre. Près d'un tiers des victimes indique subir des discriminations comme racisme, sexisme, classisme, validisme, psychophobie, LGBTQIA+phobies, grossophobie, âgisme, putophobie sérophobie, islamophobie antisémitisme, xénophobie, etc. 15 % des victimes déclarent être mineures au moment des faits. Ce chiffre monte à 25 % lorsqu'un proche ou témoin répond à la question. Diagramme circulaire qui présente la qualité des personnes accusées de V S S. Ainsi, 48,9 % sont de la police nationale, 18 % de la gendarmerie et 15 % de la police municipale. Les 18,1 % restants concernent des agressions dont le témoignage ne permet pas de de les classer. En dessous du diagramme, ce texte : La moitié des agresseurs exercent dans la police nationale et 9 sur 10 sont des hommes, d'après les témoignages.
November 16, 2025 at 3:38 PM
Reposted by Acavi4
noustoutesorg.bsky.social
Un continuum de violences policières, de la sphère privée à la sphère publique, facilité par la banalisation du sexisme dans la corporation.

​👉 Stop à l'impunité ! Nous exigeons des mesures concrètes pour que nos vies ne soient plus "classées sans suite".

3/4
Texte : 60 % des violences commises sont de nature sexuelles, harcèlement sexuel dont chantage, abus de pouvoir, envoi de photos ou messages à caractère sexuel agressions sexuelles, d'exhibitions sexuelles. 11 % d'entre elles sont des viols. L'injure représente 33% des formes de violence. 2 % des formes de violences rapportées par des proches concernent des féminicides commis par les forces de l'ordre. Illustration : une personne en débardeur, cheveux longs, lève une pancarte sur laquelle il est écrit en lettres capitales : pour que nos vies ne soient plus classées sans suite. Texte : 44% des violences sont commises lorsque la victime ne s'est pas adressée aux forces de l'ordre de son plein gré, lors d'une interpellation, d'un contrôle d'identité, d'une garde à vue, d'une manifestation. 42 % des faits de violences interviennent lorsque les victimes viennent chercher de l'aide auprès de la police ou de la gendarmerie, notamment pour des faits de violence. 6 % des témoignages font état de violences dans le cadre professionnel en tant que membre de la corporation et 16 % dans le cadre conjugal ou intrafamilial. Texte : D'autres témoignages plus détaillés font état de violences transphobes, validistes, grossophobes, putophobes et lesbophobes. Plus de détails dans les posts suivants et dans le dossier disponible sur le site. Illustration : quatre personnes lèvent leurs poings, de diverses couleurs et apparences. L'une d'entre elles tient une pancarte sur laquelle il est écrit en lettres capitales : "arrêtez de tuer nos sœurs".
November 16, 2025 at 3:38 PM
Reposted by Acavi4
noustoutesorg.bsky.social
Dossier complet sur notre site Internet rubrique s'informer, enquêtes www.noustoutes.org/enquetes/

4/4
Texte : Notre enquête montre donc dans un continuum des violences policières, de la sphère privée à la sphère publique en passant par la sphère professionnelle, mais aussi à travers la banalisation du sexisme au sein de la corporation, qui mène au viol. Illustration : une personne au visage en colère tient un panneau sur lequel il est écrit hashtag MeToo Police. Texte : Bien que les témoignages proviennent principalement de victimes femmes ou minorité de genre, nous rappelons que l'immense majorité des violences policières s'exercent contre des hommes racisés et ou de quartiers populaires. Nous ne sommes pas parvenuEs à toucher cette catégorie de victimes. Cela confirme que les mouvements féministes mainstream blancs ont tardé à s'emparer de la question des violences policières comme faisant partie intégrante de la lutte contre les violences de genre. Texte, en grosses lettres : La lutte contre les violences policières, y compris de nature sexistes et sexuelles, doit faire partie intégrante de la lutte contre les violences. Illustration : deux personnes aux allures féminines, l'une noire et l'autre blanche, lèvent leurs mains aux doigts entrecroisés en signe de solidarité.
November 16, 2025 at 3:38 PM