Un de ces êtres de chair qui, sous l’épiderme, retient et distribue les forces brutes du monde, sans que l'on ait à s'encombrer du jargon de la physique.
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Un de ces êtres de chair qui, sous l’épiderme, retient et distribue les forces brutes du monde, sans que l'on ait à s'encombrer du jargon de la physique.
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cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
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cette petite brume de regret qui voile l'aube d'une pensée.
Croire qu'il suffirait d'étendre la main, comme on cueille un fruit mûr où que l'on rejette une mauvaise herbe tenace, pour choisir la trame même de ce que nous sommes.
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Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
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Il me semblait que la chute, cette traîtresse, n'en finirait jamais.
Non pas la chute abrupte des corps fatigués sur les planches des théâtres de province, mais celle, plus sourde et plus venimeuse, de l'âme qui se vide.
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Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
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Il était midi, et le soleil faisait luire
la grosse armoire en noyer de la cuisine qui sentait la cire, le pain et le romarin.
Dieu se souvint du feu.
Ce n’était plus l’incendie, ni les comètes hurlantes dans le grand vide refroidi.
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Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
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Le jardin n’est plus qu'attente, mélasse de branchettes et de feuilles que le vent hache.
Le figuier, le chêne carcasses tordues, le sol sous leurs côtes est un pourrissoir ou la terre s’exaspère.
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La dame était là, lourde et légère à la fois dans le fauteuil qui la retenait, visage fermé où les souvenirs ne laissaient plus qu'une écume fugace, que des rubans de soie abandonnés au soleil.
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La dame était là, lourde et légère à la fois dans le fauteuil qui la retenait, visage fermé où les souvenirs ne laissaient plus qu'une écume fugace, que des rubans de soie abandonnés au soleil.
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La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
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#ombres
La terre, ivre et lasse d'avoir tant bu la rosée, exhalait une odeur de mousse fermentée et de champignon vorace.
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#ombres
miroir d'une fidélité cruelle, nappe d'un gris de perle mouillée, si calme qu'elle estompe le ciel, lui-même d'une brume laiteuse.
Attirante, elle vous berce du silence épais de ses profondeurs.
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#ombres
miroir d'une fidélité cruelle, nappe d'un gris de perle mouillée, si calme qu'elle estompe le ciel, lui-même d'une brume laiteuse.
Attirante, elle vous berce du silence épais de ses profondeurs.
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#ombres
Un air de rien, d’abord,
Presque rien, une comptine,
un souvenir de jupe qui tourne et de sucre sur la langue.
Coltrane souffle.
tout change.
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“My Favorite Things"
Eric Dolphy-Beautiful Flute Solo 7:58-14:30
McCoy Tyner-Piano
Live: Stockholm 1961
youtu.be/115HvpEgLow
#Jazz #Jazzsky #MusicSky #Music #NowPlaying #JohnColtrane #EricDolphy
Un air de rien, d’abord,
Presque rien, une comptine,
un souvenir de jupe qui tourne et de sucre sur la langue.
Coltrane souffle.
tout change.
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dans le coton des jours,
dans l'indéchiffrable addition des silences.
Ils ont tant retenu de mots pour ne pas déranger la fête légère des autres.
une mort au ralenti, une lente exfiltration de la vie par les bords.
dans le coton des jours,
dans l'indéchiffrable addition des silences.
Ils ont tant retenu de mots pour ne pas déranger la fête légère des autres.
une mort au ralenti, une lente exfiltration de la vie par les bords.
Le jour, ce luth impur, distord l'éternité ;
la nuit un piano blanc, gorgé de vains espoirs,
#ombres
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Le jour, ce luth impur, distord l'éternité ;
la nuit un piano blanc, gorgé de vains espoirs,
#ombres
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Aux fruits d’ombre et de lune que seule la peur mécroit
Du peintre florentin, la figure est maudite,
Qu’un pâle astre d'argent en ses tourments visite.
#ombres
Aux fruits d’ombre et de lune que seule la peur mécroit
Du peintre florentin, la figure est maudite,
Qu’un pâle astre d'argent en ses tourments visite.
#ombres
Si ton cœur pétrifié est la réplique du mien.
Alors, il ne s'agit plus de franchir, mais d'abolir.
Il le soutient
Il est fragile le colosse
Aux pieds d'argile
Mais l'ami veille
Et soulage les situations difficiles
L'amitié est solide
La roche aussi
#Micronouvelles
#Poesie
#Ombres
@keot.bsky.social
Si ton cœur pétrifié est la réplique du mien.
Alors, il ne s'agit plus de franchir, mais d'abolir.
Ils étaient là, sur la terre ingrate du talus, ces longs Cosmos bipinnatus, frêles sur leur tige fibreuse,
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Ils étaient là, sur la terre ingrate du talus, ces longs Cosmos bipinnatus, frêles sur leur tige fibreuse,
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vuelo y me hago un sombrero,
de nube, de azul jilguero,
y de risa coqueta.
Si el viento juega, me reta,
le guiño un ojo y campeo,
entre luceros paseo.
Cielo y mar son mi alegría,
lanzo besos cada día,
¡y hasta el sol me dice “te veo”!
Cris_ms ✍️
vuelo y me hago un sombrero,
de nube, de azul jilguero,
y de risa coqueta.
Si el viento juega, me reta,
le guiño un ojo y campeo,
entre luceros paseo.
Cielo y mar son mi alegría,
lanzo besos cada día,
¡y hasta el sol me dice “te veo”!
Cris_ms ✍️
La chance...
La chance...
Le disque protoplanétaire d'IRAS 04302, une bande de gaz et de poussière mesurant 65 milliards de kilomètres de diamètre, se présente par la tranche.
img.generation-nt.com/iras-04302-2...
Le disque protoplanétaire d'IRAS 04302, une bande de gaz et de poussière mesurant 65 milliards de kilomètres de diamètre, se présente par la tranche.
img.generation-nt.com/iras-04302-2...
un tourbillon de couleur,
ouvre une fusion.
un tourbillon de couleur,
ouvre une fusion.